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      • 21 JAN 16
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      LES PRINCIPAUX PARASITES DIGESTIFS DES EQUIDES

      LES PRINCIPAUX PARASITES DIGESTIFS DES EQUIDES

      GENERALITES : LE PARASITISME

      Dans l’espèce équine, le parasitisme tient un rôle économique et médical considérable. Il représente un facteur de risque majeur dans les pathologies intestinales des équidés : coliques, diarrhées chroniques … Le parasitisme peut également expliquer un retard de croissance, une baisse de performance ou encore une diminution du taux de fécondité.

      Pour ces diverses raisons, la lutte contre le parasitisme constitue un pôle majeur en médecine préventive. Afin d’adapter au mieux la vermifugation, il est essentiel de connaître les différents parasites visés et les méthodes de lutte à mettre en place pour gérer au mieux l’infestation de l’effectif.

       

      POUVOIR PATHOGENE DES PARASITES

      Le pouvoir pathogène des parasites s’explique par différents mécanismes :

      • L’action spoliatrice, de sang ou de contenu intestinal se fait par prélèvement sur l’hôte.
      • L’action mécanique peut se faire selon plusieurs modalités : obstruction, compression, traumatisme (perforation de paroi, migration tissulaire …).
      • L’action toxique est provoquée par les substances éliminées par les parasites. Elle peut s’exercer localement ou bien avoir des conséquences systémiques.
      • L’action antigénique s’exerce à partir d’antigènes somatiques (du corps du parasite) ou métabolique (secrétés ou excrétés par le parasite).
      • L’action favorisante des infections.
      • Les parasites peuvent constituer des vecteurs d’autres agents pathogènes.

       

      Pouvoir pathogène des parasites

       

      SIGNE D’APPEL DU PARASITISME

       

      • Amaigrissement

       

      L’amaigrissement peut être la conséquence d’une spoliation directe par les parasites, d’une diminution d’absorption intestinale, d’une diminution de la digestibilité des aliments, d’une perte des protéines

      sanguines (albumine), ou encore d’une diminution de l’appétit. Une dégradation de l’état général s’installe progressivement. Des oedèmes déclives peuvent également être observés.

      Cheval amaigrissement

       

      • Colique

       

      Les coliques demeurent un motif de consultation fréquent présentant un réel caractère d’urgence. Un bon protocole de vermifugation limite les risques de coliques.

      Cheval collique

       

      • Diarrhée

       

      La diarrhée peut être secondaire à des lésions de la muqueuse digestive et à la production de toxines perturbant la sécrétion des sucs digestifs.

      • Queue ébouriffée

       

      • Poil terne, piqué

       

      Cheval queue ébourrifée

       

      • Observation de parasites

       

      La présence de parasites dans les crottins visibles « à l’œil nu » signe la présence de parasites adultes (adultes qui vivent normalement dans le tube digestif du cheval et non dans les crottins !) ; ce critère signe une infestation parasitaire massive.

       

      Ces parasites adultes pondent des œufs, microscopiques que l’on retrouve dans les matières fécales. Seul l’examen au microscope permet de mettre ces larves en évidence. Il s’agit des examens de coproscopie parasitaire.

      La présence d’œufs de mouche sur le poil doit également constituer un signe d’alerte.

       

      Observation de parasite

       

      LES PARASITES MAJEURS

       

      • Grands strongles

       

      Les Grands Strongles affectent fréquemment l’espèce équine. Ils vivent dans le gros intestin, principalement le caecum des équidés mais aussi dans les artères, le foie et le pancréas. La plupart des vermifuges sont efficaces.

      Tous les équidés peuvent être atteints mais les jeunes individus présentent souvent des signes cliniques plus marqués.

       

      • Petits strongles (ou cyathostomes)

       

      La principale caractéristique des Petits Strongles est leur capacité à s’enkyster (hypobiose). Le réveil de ces larves hypobiotiques se fait préférentiellement en Hiver et au Printemps.

      Les formes enkystées sont insensibles aux vermifuges « classiques ». Un traitement de fenbendazole (PANACUR ND) sur 5 jours consécutifs doit alors être envisagé.

       

      • Ascaris

      Il s’agit de vers affectant principalement les jeunes individus (âgés de 3 à 6 mois). Ils se localisent dans l’intestin et peuvent provoquer des obstructions. Des migrations larvaires à travers le foie, le cœur ou les poumons peuvent se produire.

      La mère peut transmettre des larves au poulain par son lait. Il est donc conseillé de vermifuger la poulinière avant la mise bas.

      Cheval ascaris Cheval larves

       

       

       

      • Gasterophiles

       

      Les gasterophiles sont des mouches (ayant l’aspect d’un petit bourdon) qui pondent des œufs sur le poil (préférentiellement sur les membres), pendant la belle saison. Les chevaux ingèrent ces œufs par léchage et des larves se développent ensuite dans son estomac.

      Tous les équidés peuvent être affectés. Ces parasitoses sont plutôt hivernales, faisant suite des infestations pendant la période estivale.

      oeufs de gasterophiles

      Oeufs de gasterophiles sur le poil

      larves estomac cheval

      Larve présente dans l’estomac

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       

      • Oxyures

      Il s’agit de vers siégeant préférentiellement sur les marges de l’anus. Le cheval qui se gratte la queue est un signe d’appel facile à visualiser (queue ébouriffée notamment).

       

      • Taenia

       

      Les petits Acariens des pâturages ingèrent les œufs de taenia présents dans les prés. Le cheval s’infeste en ingérant des végétaux porteurs de ces acariens infestés. Chaque larve se transforme en ver adulte dans le tube digestif de l’herbivore.
      Pour prévenir ce risque, il est conseillé de vermifuger le cheval au moins une fois par an contre le tænia.Tous les équidés ayant accès à des pâtures peuvent être touchés par cette parasitose.

       

      Des parasites « mineurs »  tels que les Strongyloïdes, les onchocerques, les habronèmes…sont également à considérer dans l’établissement du protocole de vermifugation.

       

      Bibliographie :

      1. VIREVIALLE, N MERLIN. Gestion préventive de la pathologie équine (2008). La dépêche vétérinaire N° 110

       

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